Emmanuelle Erhart – Revêt le costume d’entrepreneure

EErhart-portrait

© Ad Vitam photo

Costumière, Emmanuelle avait une image de l’entrepreneuriat très « business », loin du milieu artistique dans lequel elle évolue. Pourtant, la réalité de son secteur l’a amenée à trouver une solution pour pouvoir s’installer à son compte. Le cadre sécurisé de JobYourself lui est alors apparu comme une évidence. En test depuis quelques mois, le fait même de pouvoir facturer lui offre des opportunités qu’elle ne soupçonnait pas.

Qu’est-ce qui vous a amené à vous lancer ?

Arrivée en Belgique il y a 5 ans j’ai travaillé à la Monnaie à temps plein pendant 3 ans, sans être salariée fixe. Pendant les périodes où je ne travaillais pas là-bas, j’ai accepté des boulots pour d’autres compagnies. Cette diversité me plaisait beaucoup mais il fallait statut pour pouvoir le faire. Ma conseillère Actiris m’a alors parlé de JobYourself.

Aviez-vous des à priori ?

Je n’avais jamais envisagé de me lancer à mon compte. Pour moi, entrepreneuriat rimait avec business. Cela concernait un type de personnes hyper sûres d’elles. En arrivant chez JobYourself j’ai réalisé qu’il n’y avait pas de profil type. Les autres, n’étaient pas plus « entrepreneurs » que moi. D’ailleurs, j’ai même l’avantage du métier car, dans mon domaine, c’est beaucoup plus simple de décrocher des projets et des contrats en étant à son compte que de chercher des postes de salariés.

Parlez-nous de votre projet ?

Je suis costumière de spectacles. Il n’y a pas de limite, je travaille sur des spectacles de tout type. Cela dépend vraiment du projet et de la personne qui me contacte.

Par ailleurs, en association avec un styliste, je développe aussi sur une collection prêt à porter.

Que retenez-vous de votre phase de préparation ?

Le cadre collectif. Il permet de se rendre compte que les questionnements et craintes de chacun sont les mêmes malgré des activités très différentes. Tout le groupe avec lequel j’ai évolué en préparation était étonné de cette similarité dans les parcours malgré la multiplicité des projets. Et puis, les autres portent un regard neuf sur notre projet, ouvrent de nouvelles perspectives.

L’effet de groupe remotive aussi. Chaque fois que j’ai eu des doutes, l’impression que ça n’allait pas marcher, je suis ressortie du coaching collectif avec nouveaux espoirs. Nous nous sommes d’ailleurs aussi vus en dehors des moments de coaching, pour alimenter cette motivation.

Enfin, le fait de se familiariser avec le jargon entrepreneurial. Surtout quand on est dans le secteur artistique.

Où en êtes-vous dans votre test ?

Actuellement je ne suis pas encore à la rentabilité moyenne. Mais je me rends compte que le fait même d’être en capacité de facturer me permet d’avoir des projets que je n’aurais pas pu obtenir avant. Du coup, mon activité pourrait se développer très vite. Dans l’idée, j’espère vraiment pouvoir me lancer directement à ma sortie de test. Avec ce parallèle de la collection prêt à porter.

Un conseil à ceux qui n’oseraient pas se lancer ?

Essayer ! C’est en passant à l’action qu’on se rend compte de la faisabilité ou non. JobYourself constitue un cadre idéal pour tester, pour lever et vérifier ses croyances et préjugés sur l’entrepreneuriat. Et ne pas laisser tomber lors des périodes de gros doutes. Elles surviennent parfois au tout début, lors de la définition du projet. C’est très vite l’effondrement. Il faut passer au-dessus, redéfinir son projet. Ces périodes sont nécessaires et nous renforcent.

L’accompagnement de JYB en un mot ou en une phrase ?

Une rampe de lancement

Pour vous, être entrepreneure c’est… ?

Décider de son sort !

Olivia Droeshaut © DYOD

Olivia Droeshaut © DYOD

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