Julie Vanbout, photographe de l’âme

Julie VanboutElle voulait faire de la photo. Grâce à l’accompagnement de Jobyourself, elle a trouvé sa spécificité : capturer les cœurs et non les sourires. Une révélation.

Pendant près de dix ans, Julie a travaillé dans les ressources humaines. Elle a fini par s’y brûler les ailes. Son hypersensibilité cadre mal avec le monde de l’entreprise. Ce qui l’aide le plus, dans cette période de doute, c’est de photographier ses quatre enfants : « c’était un exutoire mais aussi un mode de reconstruction ». Ce sera son métier. Julie pratique la photo de manière intuitive mais, grâce à l’accompagnement de Jobyourself, elle réalise que son regard est spécifique. Qu’il ne faut pas à tout prix entrer dans un moule standardisé ou demander des poses auxquelles on ne croit pas. Elle se découvre reporter des familles et des groupes humains, avec une technique d’immersion que l’on trouve plutôt chez les photojournalistes que chez les portraitistes. Entrepreneuse enthousiaste, Julie vient d’entrer en phase de test avec la coopérative DEBUuT.

Que retenez-vous de la phase d’accompagnement en groupe que vous venez d’achever ?

Quand je suis entrée, je faisais des photos de famille. J’avais un chemin à faire pour savoir qui j’étais en tant que photographe, ce que je voulais faire ou non, ce que je voulais monnayer ou non. Jobyourself m’a accompagnée tout au long de cette maturation pour devenir entrepreneure.

Votre projet a évolué en six mois ?

Oui. Je pensais proposer mes services aux écoles. Lors de l’élaboration de mon BMC (Business Model Canvas), ma coach m’a poussée dans mes retranchements. De manière très bienveillante – mais je me suis pris des claques. J’ai réalisé que, techniquement, je pouvais être photographe scolaire mais que je n’étais pas prête à faire autant de concessions sur ma liberté et sur la qualité. J’ai aussi rencontré une personne du groupe, qui se lance comme coach, et qui m’a posé les bonnes questions.

Lesquelles ?

Elle m’a interrogée sur ce que je voulais faire et m’a poussée pour que je réponde avec mes tripes. J’ai aussi rencontré un photographe, également passé par Jobyourself, qui m’a dit que ce que je faisais était très clair : je suis une photojournaliste intrafamiliale. Je travaille en immersion totale, en essayant de prendre les choses comme elles sont, de raconter les histoires sans les modifier. Réaliser cela m’a fait faire un bond énorme.

Au-delà de cette définition de votre projet, qu’est-ce qui a été le plus déterminant ?

Le passage à l’action. Chez Jobyourself, j’ai appris à réseauter. En fait, si on joue le jeu, ce n’est pas difficile. J’ai mis une annonce chez Jobyourself pour trouver des « candidats » qui acceptaient d’être photographiés et de me faire des retours. Nous avons échangé des services. Aujourd’hui, la moitié de mes clients viennent de ce réseau. On découvre son métier mais aussi le monde de l’entrepreneuriat.

L’accompagnement a été suffisant pour que vous vous sentiez prête ?

Oui, sauf sur le plan financier. Là, je trouvais que les bases étaient trop légères. Comme indépendants, on doit faire des plans financiers beaucoup plus costauds. Jobyourself m’a plus aidée pour tout ce qui concerne le marketing, la communication, la définition de qui on est et de ce qu’on veut faire.

Comment démarre cette phase de test ?

Sur des chapeaux de roue.

 

Concact

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