Après 15 ans dans le prêt-à-porter belge, My Yuen, styliste-modéliste, a décidé de lancer sa propre ligne. L’idée lui vient à la naissance de son premier fils pour qui elle ne trouve pas de gigoteuse « fun », colorée mais surtout pratique. Fille d’un papa tailleur, elle crée alors une gigoteuse à son image. Son prototype fait des émules et, d’amies en ventes privées, les commandes s’enchaînent. L’accompagnement de JobYourself lui permet d’envisager cet artisanat sous l’angle d’un véritable projet professionnel. My récupère alors l’atelier de son père où elle a grandi. En continuant à le faire vivre elle lui rend hommage et réalise son rêve.
Décrivez-nous votre projet
« tatamy », est une marque d’articles de puériculture spécialisée dans la gigoteuse (sac de couchage pour bébé). Mais « tatamy », c’est aussi des tapis à langer de voyage, des bavoirs, des attaches tétines, etc. La gamme s’élargit tout doucement. Mon but n’est pas de créer toute une panoplie, mais l’essentiel dans un univers coloré.
Détail d’importance, tout est made in Belgium… Je dirai même, tout est « made by myself »! Par ailleurs, en tant que professionnelle dans le milieu du stylisme, mais surtout, en tant que maman, il était important pour moi que mes gigoteuses soient contrôlées. Elles ont donc passé tous les tests utiles et sont certifiées afin d’assurer la sécurité des tout-petits.
Comment avez-vous vécu la période de préparation de projet ?
Longue car je suis de nature impatiente, mais essentielle. Pendant toute cette période, JYB m’a forcée à me poser les bonnes questions, à préparer le terrain, à faire le bon calcul,… Cette phase m’a beaucoup aidé à parler de mon projet, à le défendre, à le présenter à des inconnus, sans honte. Après avoir fait tous mes « devoirs », la chose devenait évidente: j’étais prête et convaincue de mon produit, de mon projet. En gros, la phase de préparation m’a donné confiance.
Comment avez-vous appréhendé le test d’activité ?
Avec beaucoup d’excitation et de peur. Excitée, car ça y est, on passe au concret, à l’action. Et peur de me retrouver sur le marché réel et que mon produit ne plaise pas, peur de ne pas atteindre les chiffres. Mais finalement, comme mon coach me dit, la phase test sert précisément à tester et les risques financiers sont minimes. Qui plus est, grâce à JYB, on a l’occasion d’élargir son réseau, de rencontrer d’autres candidats-entrepreneurs, de s’entraider car finalement, nous sommes tous dans le même parcours sans qu’il y ait concurrence.
Quelles sont vos priorités du moment ?
Me faire mieux et plus connaître. En bref, continuer à démarcher, à faire des salons, travailler sur la communication.
Quels conseils donneriez-vous aux personnes qui n’oseraient pas se lancer ?
J’ai moi-même peur de me lancer toute seule. Avec JYB, on ne se sent pas vraiment seul, on est encadré, coaché,… Ne pas se lancer quand on a un projet qui nous tient à cœur, c’est un peu s’interdire de se réaliser. Alors pour ceux qui n’osent pas, je leur proposerai de participer à une première séance, puis d’avancer pas à pas dans les différentes étapes, en parler avec les différentes personnes. Si on a la niaque, on se prête très vite aux jeux.
L’accompagnement de JYB en un mot ou en une phrase ?
Opportunité ! C’est une vraie chance d’avoir une structure comme celle-ci qui nous permet de réaliser un rêve, sans avoir les soucis financiers ou administratifs.
Pour vous, être entrepreneuse c’est… ?
Travailler sans compter, mais surtout vivre avec passion.
Clin d’œil de sa coach :
« C’est un réel plaisir d’accompagner une entrepreneuse comme My qui a une belle personnalité d’entrepreneuse avec des qualités comme la passion, l’engagement, le réalisme et l’ouverture constructive aux conseils que nous pouvons lui donner. Je suis confiante sur le lancement de son activité à la sortie de son parcours chez JYB. »
Contact
www.tatamy.be
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info@tatamy.be
